Créations



Travail de création poétique à partir du poème "Familiale" de Jacques Prévert, réalisé par des étudiant(e)s du cours FR 2550 (Advanced Grammar)




"Familiale"
Jacques  Prévert (Paroles, 1946)                                  

La mère fait du tricot
Le fils fait la guerre
Elle trouve ça tout naturel la mère
Et le père qu'est-ce qu'il fait le père ?
Il fait des affaires
Sa femme fait du tricot
Son fils la guerre
Lui des affaires
Il trouve ça tout naturel le père
Et le fils et le fils
Qu'est-ce qu'il trouve le fils ?
Il ne trouve rien absolument rien le fils
Le fils sa mère fait du tricot son père fait des affaires lui la guerre
Quand il aura fini la guerre
Il fera des affaires avec son père
La guerre continue la mère continue elle tricote
Le père continue il fait des affaires
Le fils est tué il ne continue plus
Le père et la mère vont au cimetière
Ils trouvent ça naturel le père et la mère
La vie continue la vie avec le tricot la guerre les affaires
Les affaires la guerre le tricot la guerre
Les affaires les affaires et les affaires
La vie avec le cimetière.

Amelia Harvey
 "Familiale"

Le crayon écrit
L’étudiant apprend
Il trouve ça normal le crayon
Et la gomme, qu’est-ce qu’elle fait la gomme ?
Elle efface
Le crayon écrit
L’étudiant apprend
Elle l’effacement
Elle trouve ça normal, la gomme
Et l’étudiant, et l’étudiant
Qu’est-ce qu’il en pense l’étudiant ?
Il n’en pense absolument rien l’étudiant
L’étudiant, son crayon écrit, la gomme efface, lui apprend
Quand il aura fini d’apprendre 
Il effacera comme sa gomme
L’éducation continue, le crayon continue, il écrit
La gomme continue, elle efface
L’étudiant s’en fiche et n’apprend plus
Le crayon et la gomme rentre dans la trousse
Ils trouvent ça normal tous les deux
La vie continue, le crayon qui écrit, la gomme qui efface
On écrit, on apprend, on efface, on apprend
On efface, on efface, et on efface
La vie dans la trousse



Desiree Chartrand                                                          

"La Femme"

La femme boit du vin
Le fils fume des clopes 
Elle trouve tout ça naturel la femme
Et l’homme qu’est-ce qu’il fait l’homme ?
Il boit une bière
Sa femme boit du vin
Son fils fume des clopes
Lui boit une bière 
Sa femme boit du vin
Son fils fume des clopes
Lui boit une bière 
Il trouve ça tout naturel l’homme 
Et le fils et le fils 
Qu’est-ce qu’il trouve le fils ?
Il ne trouve rien absolument rien le fils
Le fils sa mère boit du vin son homme boit de la bière lui fume des clopes   
Quand il aura fermé le tabac 
Il boira de la bière avec son homme 
La femme continue de boire du vin
L’homme continue il boit de la bière
Le fils est tué il ne continue plus
L’homme continue il boit une bière 
Le fils est tué il ne continue plus
L’homme et la femme vont au cimetière 
Ils trouvent ça tout naturel l’homme et la femme
La vie continue la vie avec le vin les clopes le bière 
La bière les clopes le vin les clopes
La bière la bière et la bière 
La vie avec le cimetière 

Clara Perry

"Les animaux domestiques"       
                                          
Une chatte mange du poisson
Un chien mange de la viande
Elle pense que le poisson est meilleur pour la santé
Il ne pense pas à la santé
La chatte aime l’été
Il aime le printemps
Elle est la plus créative 
Elle fait du piano
Il fait du sport
Le chien, le chien
Il fait du bruit
Le chien est bête 
Les propriétaires
La femme, 
elle s’occupe de la chatte
L’homme, 
il s’occupe du chien
La vie est belle
La vie avec une femme, un homme, une chatte et un chien
Mais pas de poissons
pas d’oiseaux et pas de reptiles
Ils sont heureux
Les animaux domestiques
et leurs propriétaires

 Daniel Umstaedter  
"Métro, Boulot, Dodo"                                                     
Marceau prend le métro.
Arnaud va au boulot.
Arnaud, il aime son boulot de contrôleur du métro.
Et Dionne, qu’est-ce qu’elle fait, Dionne ?
Elle rentre chez elle pour faire dodo.
Son ami Marceau, l’ami de Dionne, il prend le métro.
Et Arnaud va au boulot.
Dionne fait dodo.
Ils aiment tout ce qu’ils font.
Métro, boulot, dodo.
Quand Arnaud est viré, qu’est-ce qu’il fait ?
Il rentre chez lui pour faire dodo.
Marceau prend toujours le métro,
Arnaud ne va plus au boulot,
Dionne fait toujours dodo.
La vie continue, la vie avec le métro, boulot, dodo.
Métro, boulot, dodo.
Boulot, métro, dodo.
Dodo, boulot, métro.








Meurtre en miroir , un film original: 







Fait par la Classe de Raphaël Fr2100

Spring 2015





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Le blog du département de français de l'Université Américaine de Paris, Au Paris Journal, a l'honneur et le plaisir de publier un roman inédit, écrit par Manuela Stevenson, étudiante en FR2100 !
Cette production originale est l'occasion pour Manuela de travailler son français écrit, tout en manifestant son talent littéraire.
Nous espérons que vous prendrez du plaisir à lire ce texte apocalyptique rempli d'espoir, dont nous publions aujourd'hui le premier chapitre. A suivre !


LIVRE D’EXITUS

Avant le temps, il y avait seulement une chose : le chaos. C’était une matière sans forme ni activité. Il n’y avait pas de temps parce qu’il ne se passait rien. Et soudain, il y a eu un moment : le Premier Moment. Personne ne sait pas pourquoi, mais soudain, des choses ont commencé. Des matières se sont séparées et l’univers a commencé à avoir une forme. Les gaz, les liquides, et les terres sont apparus. La première conscience était l’esprit féminin de la terre. Elle se sentait seule avec personne sauf les nuages et les mers sans voix. Mais elle avait beaucoup de pouvoir primordial, ce qui était parfait pour la création. Elle a créé un mari pour elle-même et des enfants : créatures fortes, laides et effrayantes, qui n’existent plus.
Selon un motif qui se répètera maintes fois dans cette longue histoire, le Ciel (le mari de la Terre) s’est révélé être un tyran. Son plus jeune fils était le Titan Cronos qui avait une ambition complètement insatiable et il complotait pour tuer son père. Avec une faucille, le fils a tué le père. Quand les membres du corps sont tombés sur la mer, il y a eu un grand éclat d’activité. L’eau a tourné, les bulles ont bouillonné et une belle femme est apparue dan l’écume, mais c’est une autre histoire pour une autre fois.
Le nouveau roi Cronos régnait avec une autorité très stricte et il maintenait l’ordre dans son monde. Mais un jour, sa femme Rhéa a eu un bébé. Cronos s'est souvenu comment lui et sa mère avaient trahi son père, et il savait qu’il ne pouvait pas se fier à ses enfants. Il a mangé le bébé d'une grande bouchée. Rhéa a eu quatre bébés de plus et Cronos a dévoré les quatre. Enfin, triste et en colère, Rhéa a décidé de le tuer. Elle l’a dupé : quand elle a donné naissance à leur sixième et dernier bébé, elle l’a caché. A sa place, elle a donné un rocher à manger.
Le bébé Zeus a grandi en secret et est devenu fort. Quand il était un jeune adulte, il a agressé son père et il a libéré ses deux frères et trois sœurs de son estomac. Pendant de longues années, ils ont combattu la vieille génération des Titans dans une longue guerre qui s’est appelée « la Titanomachie ». Seulement deux Titans ont quitté les autres pour rejoindre les jeunes dieux : le sage Prométhée et son frère, Epiméthée l’imbécile. Prométhée croyait que Cronos était un tyran terrible et que Zeus serait mieux.
Même le sage Prométhée se trompait quelquefois.
Enfin, les Titans ont été défaits et ont été enfermés dans une prison au fond de la terre. Zeus et ses frères ont choisi leurs royaumes : Zeus, le ciel, Poséidon, la mer, et Hadès, tout ce qui se trouvait sous la terre et tout le monde des morts. Et Zeus a épousé sa sœur la plus belle et la plus sage : Héra. Les autres sœurs ne voulaient pas se marier et elles gouvernaient le maison et l’agriculture ; en fait, la civilisation.
C’était un âge d’or. Mais Zeus s’ennuyait et voulait des sujets faibles pour lui rendre hommage. Il a parlé avec les frères Prométhée et Epiméthée pour leur demander de créer des créatures mortelles, parce qu’ils étaient les plus vieux sur le mont Olympe et ils avaient les plus beaux restes de pouvoir primordial de création des premières jours. Les frères ont accepté. Ensemble, ils ont créé toute la vie sur terre. Epiméthée avait l’imagination et la force de créer tous les animaux sous toutes leurs formes, et Prométhée avait l’intelligence de créer les humains. Tous les animaux ont reçu les caractéristiques nécessaires pour vivre dans leurs divers environnements et pour les humains, Prométhée leur a donné le don le plus compliqué ; la raison. Ils étaient précieux pour lui, chacun, mais Zeus les voulait pour lui-même ; pour le distraire et pour soutenir et pour les contrôler.
Il y a une longue histoire sur Prométhée et ses crimes d’autonomisation des humains contre les dieux, une grande histoire de son courage et son intégrité, mais c’est une autre histoire pour une autre fois. La partie la plus importante maintenant est que Prométhée a donné le feu aux humains pour se protéger eux-mêmes. Pour les punir, les dieux ont fait un complot visant à libérer toutes les mauvaises choses que Prométhée et son frères avaient retenues sur les humains : la maladie, la cupidité, la violence, la peur de l’inconnu, le dégoût de soi et cætera.
Avec toutes cette nouvelles failles, les humains avaient des vies courtes et difficiles. Ils se sont entre-tués, ils se sont trahis, ils se sont violés et plus encore. Il ont ravagé les terres, sali les eux et assombri les airs avec la fumée des feux puissants de leurs usines. Bien que cela fût eux qui avaient libérés toutes ces défauts, les dieux étaient insatisfaits des humains et ils ont décidé de tout recommencer.

LE FIN DU MONDE

 

Le monde a pris fin le 14 Juin 2012 à 18h16 GMT. C’était une soirée claire au Cap où Jérôme Ephraïm était à l’hôpital parce que sa femme donnait naissance à leur enfant. C’était une nuit chaude et calme à Dubaï où Khatira Shahiri et son mari riche descendaient dans un ascenseur. Il faisait beau à Los Angeles où Travis Moore se cachait de la police dans un container. Il pleuvait un petit peu à la Haye où Solomon Kashmani embrassait une belle avocate sur le toit. Le vent soufflait fort au Texas où Sofía Crowmen était à califourchon sur son cheval Batman (elle sortait de chez son oncle à ce moment). Il faisait gris sur le Pont Tancredo-Neves entre l’Argentine et le Brésil où les frères Reyes fumaient et enfreignaient la loi.

Tout le monde faisait quelque chose que les humains vivants font toujours. Beaucoup d’entre eux dormaient au moment de la fin. Beaucoup d’entre eux mangeaient ou riaient ou pleuraient ou bavardaient avec leurs amis et leurs familles. Beaucoup travaillaient, beaucoup regardaient des écrans variés ou couraient dans le parc ou étaient perdus dans les rues ou s’inquiétaient au sujet de l’argent ou s’ennuyaient dans leurs classes de maths. Ils buvaient du café ou apprenaient leurs chansons favorites au piano ou disaient quelque chose de cruel à leurs petites sœurs ou faisaient l’amour pour la première fois ou étaient aux toilettes ou lisaient des livres de « Harry Potter » ou se mouchaient le nez ou attachaient leurs chaussures ou roulaient dans leurs voitures avec un pneu à plat…
Ils étaient sept milliards et le monde a quand même pris fin. 


A suivre... 

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La Baguette MortelleFilm de fin de semestre réalisé par les étudiants débutants de la classe de Raphaël, à l'American University of Paris, en mai 2012.







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"A l'AUP!", fantastique version des "Champs-Elysées" de Joe Dassin avec paroles et photos originales des étudiants de Fr2035B Fall 2011.


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BORDERLINE
(d’après la chanson de Philippe Katherine)
Classe de FR125c  Spring 2011

La boulangerie ouvre à 9h du mat
La boulangerie ferme à 23h
L’homme du dessus  crie à 18h
L’homme arrête à 18h02
La police arrive à 18h30
La police part à 18h35
Le taxi passe à 7h du mat
Le taxi repasse à 7h05
L’homme du 2ème sort à 12h
L’homme du 2ème revient à 12h01
L’homme du 2ème sort à 12h02
J’suis Borderline
T’es Borderline
Il est Borderline
Nous sommes Borderline 

 
Kristen Meehan




  
La banque ouvre à 9h.
La banque ferme à 17h.
L’école ferme à 5h.
L’école ouvre à 8h30.
Le chat du 3ème sort à 22h.
Le chat du 3ème revient à 23h.
Un mec sort à une heure du mat.
Le mec revient à deux heures du mat.
Le réveil commence à 7 heures du mat.

 
Daniel Hildebrandt





Mon mari reçoit un SMS à 7h37
Ma fille  va se coucher à 7h53
Le voisin prend sa douche à 8h01
Le voisin reprend une douche à 8h12
Une voiture passe à 8h25
Le voisin sort à 8h30

Je suis Borderline
Tu es Borderline
Elle est Borderline
Nous sommes Borderline

L'homme du 2ème répond au téléphone à 8h40
Ma fille se réveille à 8h44
Je prépare le café à 8h55
La boulangerie ouvre à 9h00
J'achète du pain à 9h03
Un garçon et un chien marron se promènent à 9h10

Je suis Borderline
Tu es Borderline
Elle est Borderline
Nous sommes Borderline

Le bus s’arrête à 9h17
Ma fille retourne se coucher à 9h31
J’allume la radio à 9h40
Mon mari reçoit un SMS à 9h41
Mon mari reçoit un autre SMS à 9h42
Mon mari reçoit un SMS à 9h44

Au secours ! Je stresse! Je stresse!
OK, D’accord, Très bien, D’accord, OK, D’accord Très bien OK
Je suis Borderline
Tu es Borderline
Elle est Borderline
Nous sommes Borderline


Linda Alomari

La boulangerie ouvre à 9h
La boulangerie ferme à 18h
Le mec sort à 7h
Le mec revient à 10h
Le bébé pleure à 10h01
Ils prennent le métro à 9h
Ils rentrent à 20h
Je bois de l’eau à 7h
La dame d’en face  mange à 17h
La dame parle à quelqu’un au téléphone
La dame finit de parler à 20h
Il y a  des nombres dans ma tête
La pluie commence à 7h
La pluie arrête à 10h
Le chien s’endort à 11h
Le chien se réveille à 13h  


Stephanie Haleem

   
Je vais à l’université à 8h30
Je rentre à 17h
La concierge est au boulot à 7 heures du mat
La concierge termine son boulot à minuit
Le monsieur du 4e part en voyage en avril
Le monsieur du 4e rentre en mai

Il est Borderline
Je suis Borderline
T’es Borderline
Nous sommes Borderline

Les pompiers commencent à 8h30
Le facteur passe à 7h
Les poubelles passent à 21h
Le métro ouvre à 8h30
Le métro ferme à 1 heure
L’église sonne à 9h30
L’église ouvre le dimanche matin

Tout va bien! TOUT VA BIEN!!
TOUT VA BIEN!!!
Je suis Borderline
T’es Borderline
Il est Borderline
Nous sommes Borderline
Tout va bien!   





Jovendi G. Sucahyo




Le magasin ouvre à 9 heures
Le magasin ferme à 10h
Les dames viennent à 11h
Les dames sortent à 11h30
Un homme boit un café à 8 heures
Le chanteur du 2e chante à 8h30
Ma copine se couche à minuit
Tout va bien ! tout va bien !! TOUT VA BIEN !!!
C'est Borderline
Je suis Borderline
Il est Borderline
Nous sommes Borderline
 

Basma Fakhroo


La laverie ouvre à 7h
La laverie ferme à 10h

Le bus part à 6h
Le bus revient à 18h

Le mec commence son boulot à 8h
Le nana commence son boulot à 7h

Le mec termine son boulot à 16h
Le nana termine son boulot à 17h

Je bois du Redbull
Tu bois du Redbull
Nous buvons du Redbull

Il pleut à minuit
Il pleut à midi

Il fait chaud à midi
Il fait froid à minuit

Je bois du Redbull
Tu bois du Redbull
Nous buvons du Redbull
Je suis Borderline
 

Kat Thongpeng

Tu vas au boulot à 9h
Tu manges avec moi à midi
Tu reviens du boulot à 13h
Tu rentres chez toi à 18h30
Je te suis à 18h30
Je te regarde faire la cuisine à 19h.
Merci bien!

OK, D’accord, Très bien, D’accord, OK, D’accord Très bien OK
TOUT VA BIEN!
Je t’aime tout le temps.
Nous sommes couchés à 23h
Je t’endors  à minuit.
Je suis Borderline
T’es Borderline
Il est Borderline
Nous sommes Borderline
 

Jodi Belz

L'école ferme à dix-huit heures
L'école ouvre à sept heures
Le supermarché ferme à vingt-et-une heures
Le supermarché ouvre à dix heures
La pharmacie ferme à dix-neuf heures
La pharmacie ouvre à dix heures 
Le petit déjeuner commence à sept heures
On débarrasse à sept heures trente
J'ai besoin de mon café et d’un Lexomil 
Là, il est cinq heures du mat
Là, il faut que j’aille dormir 
A sept heures, je suis toujours fatigué
A 15h, je suis toujours malade
Je sais bien , ma tête est malade
Je sais bien, je suis fou

OK, D’accord, Très bien, D’accord, OK, D’accord Très bien OK ! JE NE SUIS PAS BIEN !
Je suis complètement fou !
Il est complètement fou !
Nous sommes complètement fous !

Maintenant, c'est le matin
Je regarde par la fenêtre à 8 heures
Le ciel est vert à 9 heures
Les arbres sont bleus à 10 heures
Le soleil est blanc à 11 heures
La neige est jaune à midi
Je sais bien, ma tête est malade
Je sais, je suis fou
Je ne suis pas bien; TOUT NE VA PAS BIEN!!!
Je suis complètement fou
Il est complètement fou
NOUS SOMMES TOUS COMPLETEMENT FOUS !
 

Noor Kandiel

Je suis Borderline
T’es Borderline
Il est Borderline
Nous sommes Borderline
Je suis rentré en métro à 22h30
J’emmène  mon fils à Euro Disney
L’homme prend le train à minuit
Le train l'emmène au pays des merveilles
Mon pays des merveilles !

OK, D’accord, Très bien, D’accord, OK, D’accord Très bien, OK,
TOUT VA BIEN !!!!
 


Omri Lustig


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" Mon Automne à Paris" par les étudiants FR235b Fall 2010:


                          





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        Cours sur le Mouvement DADA.

Histoire du Mouvement
                                     
Préparatifs de l'exposition...





Divers Collages Dada réalisés par les étudiants...





Productions littéraires Dada réalisées par les étudiants


Le groupe des Dadaïstes au grand complet!
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                                  Jeux Littéraires Dadaïstes
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« Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie ! »
                                                                                               Lautréamont



Un  miroir et une olive ensemble dans une grotte…


-    « Bonjour le miroir! »
-    « Bonjour…»
-    « Ca va? Tu as l’air triste… »
-     «  Oui, je le sais. Je suis malheureux.. »
-    « Pourquoi? La vie est si belle ! »
-    « Je suis malheureux parce que je suis enfermé dans cette grotte. C’est tout noir ici...et comme je suis un miroir, je voudrais briller...je voudrais que tout le monde me regarde...Et maintenant, il n’y a personne. Seulement toi, une olive noire... »
-    « SEULEMENT une olive noire !? Je suis une olive très spéciale ! Je viens d’Italie, le pays des olives noires ! Je suis de bon goût, de qualité ! Et en plus, je brille comme le soleil. »
-    « Pfff... tu es noire, la grotte est sombre… donc, tu ne peux pas briller
     .Si je ne le peux pas... tu ne le peux  pas !»
-    « Tu es en colère parce que j’ai dit que je brillais...Mais tu brilles aussi mon cher miroir ! Quand je te regarde, je vois mon image ...même si c’est tout noir ici. Aaah…je suis si jolie...je n’ai jamais vu mon image : j’ai vu ma soeur, l’olive verte, et mon père et ma mère, mais je ne me suis jamais vue moi-même. Je suis très émue. Tu es le meilleur, mon cher miroir ! »
-    «Vraiment ? Ce n’est pas une blague ? Tu penses que je suis important ? Et... est ce-que tu me trouves beau  aussi ... ? »
-    « Oui ! Super joli ! En effet, tu es le plus beau miroir que j’ai vu de toute ma vie. »
-    « Merci...tu n’es pas mal toi même aussi. Je me sens un petit peu mieux maintenant... grâce à toi ! »
-    « Et maintenant tu brilles ! Finalement, je le comprends ! Tu brilles seulement quand tu es heureux !

______________              Carien Ten Have





Un cornichon et un casse noix sur une table après le repas.



CN: Excuse-moi? Tu sais quelle heure est-il?
C: Moi? Non, je n’en ai aucune idée…désolé…
CN: Dommage….mais ce n’est pas grave…Quelle 'soirée de ouf' hier soir non?
C: Grave !!
CN: Eh, t’es le seul cornichon qui reste non?
C: Oui je crois bien, j’ai eu de la chance parce que je suis tombé derrière une assiette. Personne ne m’a vu pour me manger.
CN: T’as trop de la chance d’être tombé sinon tu aurais fini comme tous les autres noix et cornichons.
Moi, je suis complètement dégouté, entouré par tous ces cadavres de noix et je vois partout dans la pièce des restes de cornichons.
C: Qu’est-ce que tu penses qu’ils vont faire de moi quand ils vont débarrasser la table ?
CN: Je ne sais pas, mais moi en général je suis placé dans le lave vaisselle et après rangé dans mon tiroir. Je dormirai jusqu’à la prochaine soirée. Peut être qu’ils te remettront dans le bocal aux cornichons et tu sortiras pour la prochaine soirée…Qui sait?
C: Oui j’espère bien que c’est comme ça que tout va se dérouler. Ecoute! Je les entends, ils vont entrer.
CN: Oui moi aussi je les entends, bonne chance ! Adieu ou peut-être à la prochaine soirée !



                                       Loida Veroe




Un Skate board et une Brosse à Cheveux dans le Wisconsin…


Skate : Est-ce que tu as réussi à brosser les cheveux de Philippe ce matin ?

Brosse : Bien sûr ! je le fais chaque matin.  Cela prend du temps bien sûr parce qu’il a tant de cheveux !
 Puis il me range dans son sac à dos et on part pour l’école sur toi, skate board !

Skate : Ouais je sais, je suis vraiment fatigué d’avoir ce poids sur mon dos chaque jour.  C’est quand même mieux d’être au Wisconsin qu’au  Colorado avec toutes les montagnes, cela serait trop dur !

Brosse : Oh ! Arrête tes lamentations !  Tu ne dois pas masser les cheveux de quelqu’un d’autre avec tes doigts !  Comme ses cheveux sont  longs, ils ne sont jamais secs avant que je les coiffe.  C’est vraiment dégoûtant ! 

Skate : Comme il nous utilise chaque jour on a vraiment beaucoup de pouvoir.  Nous devrions lui faire mal !  Moi je peux me mettre dans une position qui va le faire glisser quand il met son pied sur mon dos.

Brosse : Ouais ! Et moi je peux gratter sa tête avec mes ongles quand il essaye de brosser ses cheveux le matin !

Skate : Tu sais, nous ne ferions pas des choses comme ça si on n’habitait pas au Wisconsin.  Si on avait des vies intéressantes nous serions beaucoup plus contents. 

Brosse : Oui je sais.  Si je vivais avec un coiffeur il me traiterait beaucoup mieux que Philippe.  Je m’occuperais de beaux cheveux avec plaisir tous les jours…

Skate : Et moi si je vivais avec un vrai skateboarder je serais beaucoup plus content.  Il me monterait comme il faut !
  Je n’aurais plus mal au dos.  C’est mon rêve de vivre en Californie avec Tony Hawk, l’un des meilleurs skateboarders au monde !   Enfin….

                                    Christophe Lagrange     




Une flûte parle avec une broche en diamant à Londres…


La Flûte : Madame est très belle ce soir ! Elle t’a choisi avec sa robe et je pense que c’était une bonne idée !

La Broche : Oui, merci ma chérie. Et si tu es pleine toute la nuit, elle sera amusante à observer. De quoi es-tu pleine maintenant ?

La Flûte : De champagne ! (un homme verse plus de champagne)
Oh, vous me chatouillez ! Attention !

La Broche : Avez-vous vu le bracelet qu’elle porte ? Il est très laid !
 Je suis heureuse qu’il soit là-bas où il ne peut pas nous entendre.

La Flûte : Attention !  Madame change de main ! Chut !
 Le bracelet peut nous entendre…

La Broche : Bien. Et à part ça….Aimes-tu Londres ?

La Flûte : Bien sûr. J'aime écouter les cloches de « Big Ben » et regarder le changement des gardes au Palais de Buckingham. Mais j’aime bien Paris aussi. Et toi ?

La Broche : Oui, madame m’a acheté à Oxford Circus et elle me porte à de nombreuses soirées. J’ai vu les jardins à Regent’s Park. Ils sont très beaux. Une fois, j’ai rencontré la reine et elle a dit de moi que j’étais très jolie !

La Flûte : Oh, mon Dieu ! La Reine ? Quelle chance ! Ma vie est ennuyeuse. Je suis remplie et lavée. Parfois, les femmes laissent leur rouge à lèvres sur mon bord et elles le nettoient à fond avec une brosse dure. Cela m’endommage !

La Broche : C’est une vie terrible !

La Flûte : Madame a envie de boire encore et encore…

Au revoir ma nouvelle amie… !

                                        Sarah Baker



Dialogue entre un cornichon et un bordel.

Nous sommes le premier jeudi du mois de mai dans la ville de Dourdes, non loin de Toulouse. Le soleil brille, aucun nuage ne s’annonce a l’horizon. Le bordel de la rue Simone Cartamule semble vide, mais derrière les vitres fermées, et une chaleur étouffante, se dandinent femmes et hommes de tous âges. Dans la cuisine du bordel, une habitante laisse tomber un cornichon du pot. Sans daigner  le ramasser, elle sort précipitamment de la salle, et condamne le cornichon à une mort lente et douloureuse.

Cornichon: Mais quelle chaleur étouffante! Que se passe-t-il je ne comprends pas. Pfff ! Comment faire pour retrouver mon pot, et mes camarades ?

Bordel : Chut arrête de te plaindre !

Cornichon : Mais qui es tu toi, tu peux m’aider à retrouver mon pot ?

Bordel : Non malheureusement pour toi, je ne peux pas t’aider. Tu sais ici tu n’es ni le premier, ni le dernier à finir écrasé par terre.

Cornichon : Mais comment ça, finir écrasé par terre ?

Bordel : Mais oui, tu n’es plus bon à rien là. Tu sèches, et en plus tu es tout sale. Mais il faut peut être mieux ça, que de finir dans l’estomac d’une de ses dames.

Cornichon : Euh…. je commence à avoir chaud, je me sens déshydraté. Franchement j’aurais mille fois préféré finir dans le ventre d’une personne. D’une part c’est forcement plus agréable que de rester par terre, et d’autre part c’est ma destinée. J’ai toujours fait de mon mieux pour être le plus beau et le plus appétissant. Je ne peux pas croire qu’après tous mes efforts cette saison, je ne vais pas pouvoir être mangé !!

Cornichon : Et toi dis moi, tu ne m’as pas dit qui tu es ?

Bordel : Je suis une maison close.

Cornichon : maison close ? Mais c’est quoi exactement ?

Bordel : C’est une maison habitée par des femmes. Des hommes viennent leur rendre visite, se procurent du plaisir et repartent.

Cornichon : Ah, j’entends du bruit, quelqu’un revient, peut être qu’on va me ramasser, me manger, ou qui sait, me remettre au frais avec mes camarades.

Bordel : Oui on va sûrement te ramasser, mais ça sera pour aller directement dans la poubelle. Ne te réjouis pas trop vite !

Cornichon : Aie aie aie, doucement. Beurk, ca sent trop mauvais là, et en plus il fait tout noir.

Bordel : Ha ha ha, je t’avais prévenu. Allez, bon courage pour la suite, maintenant tu risques encore de faire un long voyage. Soit tu finis avalé par un chien errant, soit tu termines dans la terre par où tu es arrivé.

En tout cas ravi d’avoir fait ta connaissance !  Corps nichon !

                                    Diana Abi- Khalil



Un dialogue entre une licorne et une flûte



        Une licorne était à la piscine, au soleil. Elle voulait obtenir un bronzage parfait parce quelle avait  un rendez-vous très important une peu plus tard avec un joli cheval qu'elle avait rencontré au M. Frosty’s Crèmerie. Puis, une flûte très forte et très ennuyante a sauté dans la piscine et  l’eau a éclaboussé la licorne. Ceci a rendu la licorne très fâchée.

Une licorne :  « Eh mec, que faites-vous? Vous m'éclaboussez, jeune homme. »

Une flûte :  « N’importe quoi. Je ne m'inquiète pas. C'est une piscine et je fais de la natation. Et d'ailleurs, vous pourriez vous mettre de la protection solaire, vous êtes peu un rose. »

Une licorne : « Eh mec, vous vous occupez de vos propres affaires, ok? Et restez calme, je ne peux pas bronzer tandis que vous parlez tellement fort. Et vous vous appelez une flûte, haha, vous ne pouvez pas même jouer un air. »

Une flûte : « Si vous me parlez comme ça encore, chère Licorne, je vous combattrai. Je suis comme un grand  klaxon et je n'ai pas peur de combattre. »

Une licorne : « Eh mec, je ne veux pas combattre. Les licornes sont les créatures affectueuses. Je suis un amoureux, pas un combattant. Faites la paix, pas la guerre. Je ne veux pas vous blesser. Ainsi, après que vous aurez  fini votre natation, pourquoi ne venez-vous pas ici bronzer à côté de moi? Nous pourrons observer les femmes dans des bikinis et parler de ces canons.... »

Une flûte : « Ouais, bonne idée. Superbe. Observons ces quelques belles filles, je ne suis pas jalouse... »

Et enfin, la licorne et la flûte ont eu un rendez-vous cette nuit... et aussi un double rendez-vous pour la nuit suivante.

Hommes idiots! Haha.


                                Anne Bieluczyk





La voiture, la grenouille dans le bureau d’un avocat 



Un jour une grenouille est allée chez l’avocat pour se plaindre d’une méchante voiture qui avait écrasé son ami.  L’avocat a dit qu’il fallait tout écrire sur un papier mais comme la grenouille ne savait pas écrire, il a raconté tout simplement ce qui s’était passé.  Son ami voulait juste traverser la rue et le feu était vert pour les piétons, donc il a traversé, mais la voiture a tourné à droite et ne s'est pas arrêtée, même quand il était la !  Donc, l’avocat a fait venir la voiture et elle a expliqué à la grenouille, « Je suis vraiment désolée mais je ne pouvais pas m'arrêter parce que mon conducteur a accéléré trop vite et quand je l’ai vu, c’était trop tard. »  La grenouille a répondu, «Mais, quand même, vous auriez du crier au conducteur qu’il y avait quelqu’un ! »  « J’ai essayé avec mon klaxon, mais il était trop con ! »  « D’accord, je vous crois mais où est le conducteur ?  Il faut le faire venir ! »  « Je ne sais pas, il m’a vendue pour un meilleur modèle qui ne klaxonne pas aussi souvent que moi. Je vous dis, j’ai vu beaucoup de grenouilles, de souris, et d’insectes dans ma vie que j’ai chassés avec mon klaxon.  Je peux parler à mes amis pour voir qui l'a acheté, mais ça va prendre du temps. » « Je peux attendre, je ferai tout pour rendre  justice à mon pauvre ami. »  Quelques semaines plus tard, la voiture a trouvé son ancien conducteur.  Elle a donné son numéro a l’avocat et puis il l’a fait venir à son bureau.  Il y avait la grenouille aussi.  La grenouille a dit au conducteur, « Il faut que vous écoutiez les klaxons de vos voitures, ce n’est pas pour rien qu’elles vous préviennent ! » 

                                    Caitlin Ware




Un miroir et un bouc au musée :


-  Bonjour, Bouc, comment ça va ?
-  Ça va, Miroir, et vous ?
-  Très bien.  Il semble qu’il y a beaucoup de touristes au Musée d’Orsay aujourd’hui.  Vous venez d’où ?
-  D'Allemagne.  Vous avez raison.  Il y a trop de monde au musée.  Il est difficile de mener notre barque !
-  Oui, j’ai compté deux cent huit hommes qui ont visité les toilettes et m’ont regardé aujourd’hui.
-  Formidable !  Ces hommes étaient intéressants à regarder pour vous ?
-  Oui, bien sûr.  Chaque jour je vois des hommes beaux, des hommes laids, des hommes petits, des hommes grands, des hommes minces, des gros....  Cependant, l’homme sur lequel vous habitez me regarde depuis longtemps.  Pourquoi il vous caresse de la main comme ça ? 
-  Je ne sais pas !  Il m’ennuie.  Il le fait tout le temps.  En fait il se regarde dans le miroir  la majeure partie de la journée !  Mais vous êtes le miroir le plus poli dont j’ai jamais fait la connaissance. 
-  Merci beaucoup, Bouc.  Vous êtes le bouc le plus beau que j’ai vu depuis 1997 !  J’aime votre couleur. 
-  Ah, vous êtes très gentil.  Et vous aimez votre travail comme miroir, Miroir ?
-  Oui, je suis très content en tant que miroir.  Je m’amuse bien.  Je peux  faire que les hommes se sentent bien ou mal. Cela dépend de mon humeur du moment. 
-  Il me semble que vous rendiez cet homme très heureux!!
-  Oui je pense qui je lui fais plaisir.  Qu’est-ce que vous allez voir après qu’il soit sorti des toilettes ?
-  Je pense que nous irons voir la collection impressionniste.  Mon artiste préféré est Monet. 
-  Ah, Monet !  Ses peintures sont très belles.  Quelle est celle que vous préférez ?
-  Ma préférée est Le pont  d’Argenteuil – très belle !
-  Intéressant.  L’homme vient de sortir.  Bonne journée !
-  Au revoir !  À plus tard !

                                Suzanne Brancaccio



Cadavres Exquis...:
             


Folie

Un jour, je  suis tombé dans un trou de folie.

Elle criait sans arrêt :  “Jamais! Je vais tuer vos montres!”

Car tous les clowns portaient des lunettes rouges.

Et je sais bien que l’élève à coté de moi est fou car,

Bien qu’il soit intelligent, il affirme qu’il y a des extraterrestres.

Cependant, Dali n’est pas un fou
Et au fond il est mort.  Il n’est plus très fou.


En définitive, les enfants dansaient sur la montagne.



Travail.

Un jour, je travaillais comme d’habitude au café.
Puis, je suis arrivée en retard pour la quatrième fois car je ne savais pas comment travailler. 
Et j’avais beaucoup de devoirs à faire. 
Bien que le travail ne soit pas très amusant, il est souvent nécessaire.
Pourtant, mon chef me fatiguait.  Et au fond, mon travail m’aidait à sourire. 
En définitive, travaillez en dormant !  Bla bla bla…


Les Automobiles


Un jour, ma voiture est tombée en panne.

De plus, la roue de secours était crevée

CAR elle était rouge et elle roulait le plus vite

ET Frédéric est venu à AUP en Porsche.

Bien que sa voiture soit tombée en panne le soir de la naissance de ma fille,

Il a acheté une autre automobile ! 


Et au fond, l‘Aston Martin bat toujours la Ferrari.

En définitive, les automobiles sont chouettes.




L’amour

Un jour, j’ai vu un bel homme.

De plus, j’avais vraiment du mal à trouver un petit ami auparavant…

Car j’avais perdu la rose qu’il m’avait offerte comme cadeau

Et je suis tombée amoureuse immédiatement.

Bien qu’elle l’aimait, elle dut partir immédiatement.

Il l’aime

Cependant, un mec m’a dit qu’il me détestait.

Au fond, l’amour est comme un jour.

Et en définitive, les amants du monde sont les plus heureuX.



Monde inconnu

Je cherche dans le vide un monde inconnu
Un monde sans addresse.
Pour rester sans addresse.
Pour habiter dans le quartier
On a besoin d’avoir beaucoup d’argent
Pour acheter beaucoup de choses.
Il me faut des chaussettes, pas mal de chemises, et de la negritude pour le voyage
Et j’ai faim
J’aime les pignons.
Ce n’est pas une boite.
C’est quoi alors?
Ce monde inconnu, c’est toujours perdu.

                           


Les Jardins

Un jour, elle va au Parc Monceau.

De plus, nous aimons les jardins.

Car, nous n’avons pas aimé le parc.

Et une marguerite blanche et jaune. 

Bien qu’il y ait beaucoup de fleurs.

Dans sa transe elle descend les escaliers…cinq, quatre, trois, deux, un…et se trouve dans un très beau jardin avec des fleurs vivantes et des singes heureux.

Cependant, je voulais détruire toutes les roses rouges parce qu’elles me font penser au sang !

Et au fond, tout le monde adore les jardins.



     Mots-Valises 



 Un Fantôsme :   Le fantasme de rencontrer un fantôme….

Exemple : «  Je pars en Ecosse visiter les châteaux, c’est un vieux fantôsme »

     Périsseux (adjectif) :  Le danger de devenir paresseux…

« Ne pas faire ses devoirs régulièrement, c’est quelque chose de périsseux !  »

      Un élenphant :  Un enfant dont le cri ressemble à celui d’un éléphant…


       L’Ongleterre : Un pays où les coupe-ongles n’existent pas…


        Un Chartiste : Un artiste obsédé par les tableaux de chats.


        Un voizinzin : Un voisin devenu fou !


        
Des Chaissures : des chaises en forme de chaussures

Lunettoyer : action de nettoyer la lune

Un chapauvre :  un homme qui passe le chapeau

Un célerire :  rire causé par du céleri !

Le chevouloir :  action de désirer la coupe de cheveux d’un(e) autre.



HAIKUS

«  L’ouragan »


           Forcément il pleut.

        Dangereusement.

Le vent souffle clairement.
            Lourdement.

        Je pose ma cigarette dans le cendrier et j’attends.


                            Elisabeth Harris



            «  Furieusement »

    L’eau coule dans les rivières.

Comme le Jaguar court

Vers sa proie qu’il va manger.

        Quand une morsure le prend…

    Le sang coule des veines.

            Furieusement.

                            Christophe Lagrange



       «  Faux Printemps »


Printemps. Mais il fait froid.

L’eau
Beaucoup d’eau tombe.

        Froidement.
            Faux printemps.
          
                             Sally Baker



    «  Paix inexplicable »


Je sens une paix inexplicable.
Le vent caresse les arbres.
Toutes les inquiétudes s’effondrent,
La neige tombe,
Je suis dans mon endroit préféré du monde.


                            Loida Veroes



Sur le chemin serpentueux
    Je marche.
Et le vent, de mes cheveux,
    S’empare.      
                            Anonyme



« Peur de la perdre »

La        vitesse                qui accompagne            l’esprit        de    la                                                    jeunesse.              
Pendant     qu’on            danse           la              javanaise          
          et            tu te stresses.

Parce qu’il faut
        que tu saches
            que l’enfance
                            se casse.

                                      
Teresa Oetker






Vé-lo


Quand  il  fait  chaud

Quand  il  fait  frais

Je  prends  mon  vé  lo

Pour  y  al  ler

Pour  voir  le  charme 

de  Par  is  pour  sentir

le  vent  quand  je

des  cends

et des cends

et descends.

( il faut le lire de plus en plus vite a la fin!)


                                                 Caitlin Ware

 


  

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