French Writing Lab



La Halle Saint Pierre

par

Alison Adams
















Aimez-vous les musées à Paris, mais vous les déjà avez déjà tous visités ? Si la réponse est « oui », j’ai une suggestion—découvrez l’art brut à la Halle Saint-Pierre. Malheureusement, ce musée n’est pas très bien connu par le public, mais il mérite de la reconnaissance pour ses expositions fantastiques et son ambiance unique. 

L’exposition que la Halle vous présente actuellement, jusqu’au 13 mars 2016, s’appelle HEY ! Modern art and pop culture : Part III. Elle consiste à présenter soixante-deux artistes internationaux, pour le majorité des artistes cela est leur première exposition en Europe. Le thème central est l’art brut, aussi appelé outsider art ; ça veut dire des sculptures, peintures, dessins, et autres formes d’art réalisés par des artistes excentriques. L’exposition propose des œuvres bizarres, par exemple un poulet animatronique qui marche dans les cercles dans une cage, et une collection de momies en forme de diable ! Cette exposition est vraiment une bonne expérience, particulièrement pour le prix : elle ne coûte que 8,50€ pour un billet réduit (étudiant moins de 26 ans) ou 10€ plein tarif. 

Si vous avez un matin ou après-midi libre, la Halle Saint-Pierre et certainement une expérience inoubliable. En fait, je recommande l’exposition HEY ! aux gens de presque chaque discipline : l’art, la psychologie, l’histoire mondiale, et encore la mécanique. Il y a des aspects de la Halle qui peuvent intéresser n’importe qui, y compris des personnes qui ne savent rien de l’art. Puis, l’ambiance du musée est complètement unique ; leur bistrot est exceptionnel avec une vue de Montmartre, et les conservateurs sont amaibles et prêts à vous aider. 
Quand j'y suis allée, un membre du personnel a commencé une grande discussion autour de mon opinion sur une sculpture, et il m’a montré quelques vidéos de l’artiste, et m’a recommandé d'autres artistes à découvrir. La Halle est plus qu'un musée, c'est un lieu pour découvrir, discuter, et penser.



Les photos sont interdites dans la première salle , mais je vous donne une petite vidéo du deuxième étage pour montrer le plan du musée et les formes d’art qu'il vous offre.

Allez-y, essayez une visite à la Halle, je vous jure que vous reviendrez !







Une journée cauchemardesque


par

Jana Lahitova



Je me suis réveillé à six heures du matin à cause de ma voisine qui a fait beaucoup de bruit au retour de sa sortie en boîte. Elle vient de rompre avec son copain de trois ans! Au lieu de broyer du noir, elle fait en sorte que sa vie ne manque pas de sel. Au début, c’était un coup de foudre pour Sophie. 

L’amour parfait. Ils ont beaucoup rigolé : qui aime bien, châtie bien. 

Ben étant artiste, il était énergique, il avait toujours la patate! Dans un premier temps, cela  plaisait beaucoup à Sophie. Elle avait l’impression de vivre sa vie à fond, bien que Ben mettait rarement la main au portefeuille. 

Combien fort était leur affection, elle s’est bientôt rendue compte qu’on ne peut pas vivre d’amour et d’eau fraîche. Dès que Sophie, de caractère terre-à-terre, parlait de recherche d’un travail stable, Ben bottait aussitôt en touche, en changeant de sujet de conversation. Elle en avait ras le bol, et par conséquent, se chauffait souvent à blanc. 

Ce qui fît déborder le vase fut le cœur d’artichaut de Ben. 

Sophie parti en séjour d’études à l’étranger : loin des yeux, loin du cœur. Une autre fille tapa dans l’œil de son partenaire. Confronté, il n’eut pas honte de mentir comme un arracheur de dents. Sophie n’était pourtant pas née de la dernière pluie, elle avait un œil vif et une bonne intuition – elle a le nez creux. 

Elle comprit immédiatement que Ben mentait comme il respirait. Il eut beau essayer de tourner autour du pot, Sophie n’hésita pas à appeler un chat un chat!
 "La confiance ne se gagne qu’en gouttes et se perd en litres", comme disait JP Sartre. Bien que Ben aurait remué ciel et terre afin de regagner Sophie, rien ne marchait. Ô combien sincères étaient ses excuses et Ô combien nombreux étaient  les bouquets, cela fut vain et tourna en eau de boudin. Les carottes étaient cuites, tout était perdu. Ben resta sur sa faim. Il ne lui restait guère plus que ses doigts à mordre...

Mais, revenons à nos moutons. 

Réveillé à six heures, je voyais rouge. « Je vais devenir chèvre si cela se reproduit, » dis-je à Sophie qui me proposa une tasse de thé et des crêpes en plus de toutes ses excuses. « Je préfère un café, je suis surmenée aujourd’hui.» 

« Tu m’étonnes ! Moi j’ai un travail de fourmi à exécuter au bureau. Il faut créer une immense base de donnée. » Ensuite, je partis me préparer, non sans promettre à Sophie de sortir avec elle le weekend suivant quand on ferait le pont. Mai est effectivement mon mois préféré.  Je fis un petit footing, pris ma douche et partis aussitôt. 

À l’heure de pointe, nous étions comme des sardines en boîte dans le métro. 

« Fais gaffe ! », cria ma copine Elodie quand je sentis une main glisser dans ma poche ! J’étais sous le choc. Je me retournais pour montrer mes dents au voleur, quand les portes du métro se sont ouvertes et le voleur fut brutalement jeté sur le quai, tomba par terre et se mit à saigner du nez. Il se cassa bien les dents ce jour-là. Je me suis retourné pour remercier ma copine. Et également le jeune homme qui avait sauvé mon iPhone 6 d’un enlèvement. Dix minutes plus tard, il avait mon numéro dans la poche. De plus, exceptionnellement, j’avais donné mon vrai numéro. C’était bien mérité! Ma copine n’arrêta pas de faire des éloges sur lui pendant tout le trajet. Il faut avouer qu’il était assez beau, grand, aux épaules larges. Son costard gris se mariait parfaitement avec ses yeux gris. 

Il avait un caractère bien trempé et une classe foudroyante...


    A SUIVRE !!! 






Jana


Un dictionnaire utile français-anglais pour comprendre les expressions idiomatiques de ce texte:



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Un Coréen à Paris...



Je m’appelle Roqyun Ko. Je suis étudiant de l’Université Américaine de Paris (AUP). C’est ma deuxième année à l’université. J’ai l’impression d’avoir passé plusieurs années à Paris mais je n’y ai passé qu’environ une seule année. Je suis allé en Corée pendant l’été et pendant l’hiver. Malgré cela, j’adore vraiment Paris! C’est plutôt étonnant parce que je détestais la ville dans le passé. Par exemple, je n’aimais pas l’odeur dans le métro, la foule dans le bus et les excréments de chien dans la rue mais j’y suis tellement habitué maintenant ... Par ailleurs, je peux voir à présent le bon aspect de Paris que je ne pouvais pas voir dans le passé...

La première fois que je suis venu à Paris en 2008, les Parisiens étaient peu aimables. Je parlais toujours anglais parce que je ne savais pas parler français. Mon comportement m’a naturellement éloigné d’eux. J’ai des mauvais souvenirs. Une fois, je me suis perdu à Paris sans savoir où j’étais. C’était un problème sérieux car je ne connaissais ni Paris ni le français (Paris, c’est une grande ville. Il est normal de se perdre! Vous devrez savoir comment vous détendre lorsque vous vous perdez). Une autre fois, j’ai subi des moqueries à cause de mon français et de mon comportement. Même maintenant, ces souvenirs me font mal. Cela n’est pas forcément le cas pour vous parce que cette expérience est uniquement la mienne. 

Cependant, Paris n’est pas toujours aussi romantique que les gens l’imaginent. Paris est plutôt dangereux la nuit. Il faut faire attention au pick-pocket et au voleur dans les transports en commun et dans la rue. Et la grève de la SNCF et l’Air France! C’est vraiment terrible!
Puis, la deuxième fois que je suis venu à Paris en 2013, les Parisiens étaient plus aimables. Peut-être, c’est parce que j'essayais toujours de parler français. Le métro et le bus sont très pratiques bien qu’ils aient des inconvénients. Les boulangeries sont partout et merveilleuses. Les chocolat vendus aux chocolateries sont divers et délicieux. Le kebab, j’adore ! C’est mon petit bonheur sur le chemin du retour!


                                                        Avec des amis de l'Université

Même si la cuisine de votre pays vous manque, vous avez accès à beaucoup de restaurants étrangers et à de nombreuses épiceries étrangères. Paris la deuxième fois était magnifique !
De plus, Paris est une grande ville. Il y un grand nombre de choses à faire. Si l’on a envie de détendre, on peut aller sur une pelouse proche de chez soi et s’y asseoir. Moi, je préfère une grande pelouse proche du métro station Invalides. J’y allais parfois avec un ami après les cours et je contemplais le coucher du soleil. Et l’architecture! La Grande Arche! Même si vous n’êtes pas intéressé par l’architecture, vous allez définitivement vous émerveiller devant la Grande Arche de la Défense ! Si l’on doit tout à coup faire une excursion à Londres ou à Francfort, on peut acheter immédiatement un billet aller-retour et prendre un TGV le lendemain. 



Une vie différente


En France, vous allez observer beaucoup de différences avec votre pays. Par exemple, tout d’abord, le système éducatif est tout à fait différent. Quand vous avez quinze ans, vous entrez au lycée. Contrairement aux États-Unis, vous ne pouvez pas choisir les cours à suivre. La première année s’appelle la « Seconde », la deuxième année s’appelle la « Première » et la troisième année s’appelle la « Terminale ». À la fin des études au lycée, vous allez passer le Baccalauréat, qui vous donne l’accès direct à l’éducation supérieure (l’université). Après avoir quitté le lycée, vous aurez deux choix :
Vous pouvez vous inscrire à l’université ou étudier dans les classes prépas pendant deux ans pour aller aux grandes écoles (Ne vous trompez pas ! Cela n’est pas  une
 « graduate school »). En France, les grandes écoles sont des institutions plus prestigieuses que les universités. 

De plus, quoi que vous vouliez faire en France, vous devrez avoir de la patience... Lorsque vous commandez au restaurant, en général, vous allez passer au moins 20 - 40 minutes. Pour moi, c’est trop long parce qu’en Corée nous n’avons pas besoin d’attendre aussi longtemps. Quand vous voudrez installer internet chez vous, vous allez attendre 1 – 2 semaines. Tous les magasins sont fermés après 19 heures sauf les restaurants. Vous voudrez faire les courses le dimanche ? C’est presque impossible!

Quand vous venez en France, préparez- vous à vivre une nouvelle vie. Cette vie sera peut-être désagréable et pénible pour vous parce que vous n’y êtes pas habitués. Pourtant, c’est le mode de vie français que les français ont suivi depuis si longtemps. À Rome, il faut vivre comme les Romains !

Il serait souhaitable de parler la langue et d’y séjourner au moins plusieurs mois pour vraiment apprécier Paris. Paris, il ne s’agit pas uniquement du Musée du Louvre ou de la Tour Eiffel mais des peuples, des gens!  

C’est parce que Paris n’est pas une ville pour le tourisme mais pour la vie.



Roqyun Ko dit  "Yun" 

Fall 2014



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           Critique du film Ensemble c'est tout




Par Lucrezia Bruna Fenoaltea Pieche



Le film traite avec humour, légèreté et sentiment des thèmes de la souffrance physique ou psychologique, de la solitude, de l’amour, de l’amitié, de la diversité et du quotidien. 

Ces thèmes sont développés à travers les vies de quatre personnages principaux: Camille, une jeune fille qui travaille dans une entreprise de nettoyage ; Frank, un chef ; Paulette, sa grande mère ; Philibert, le fils bègue d’un noble.
Les quatre personnages sont tous affligés d’un problème physique et/ou psychologique: la grande mère s’est cassée une jambe, et reste toute seule la plupart du temps, d’abord dans un hôpital et après dans un hospice, car son petit fils, pressé par le rythme de la vie quotidienne, n’a pas le temps de s’occuper d’elle comme il voudrait. Lui, il travaille du matin au soir et ses moments libres il les utilise pour se défouler à l’aide de l’alcool, du sexe, et des cigarettes. La jeune fille est en guerre avec sa riche mère et, probablement, elle a d’autres problèmes que nous ne connaissons pas: elle vit sans soins, sans argent, et à la limite de l’anorexie. Le fils du noble, qui a loué une partie de l’appartement de son père au chef et qui vit avec lui, est affecté par un bégaiement qui lui attire des moqueries de part de la société.

En synthèse, nos personnages vivent une vie à l’apparence tristement ordinaire, mais affligée d’une profonde solitude. Pendant le film, leurs vies se croisent, et peu à peu Amour et Amitié mettent de l’ordre dans leur confusion.
Les quatre protagonistes finissent par vivre tous ensemble dans le même appartement (celui du père de Philibert) et malgré les complications initiales, petit à petit ils s’ouvrent à l’Amour : Paulette meurt mais contente et sereine dans sa maison avec ses chats bien aimés ; Frank et Camille tombent amoureux et ouvrent un restaurant ensemble, et Philibert réussit à réaliser son rêve: devenir acteur de théâtre et de plus, se fiancer avec une actrice de la compagnie. 


Il s’agit donc d’une histoire tendre, ou des thèmes même douloureux sont abordés avec des teintes estompés par le pinceau de l’espoir qui ouvre ses portes vers un happy end.






Douze Mois, une Dent, et un Poignet...

Par Brianna Delfs


Avant d'apprendre à parler Français, j’ai appris à faire semblant de parler français.  Je suis arrivée en France avec une envie de communiquer, mais j’étais enchaîné par mon vocabulaire, ma grammaire, ma prononciation…En fait, presque tout! Mais comment pouvais-je changer?  
J’ai voulu vraiment comprendre mon propriétaire, arrêter de prétendre ne pas savoir comment collecter le courrier. J’ai vu des manifestations et j’ai eu envie de comprendre ce qui dérange exactement les Français quelquefois. Selon moi, rien n’est mieux que de partager des petits rires et des blagues, c’est ma petite façon pour adoucir toute rigidité entre les étrangers. Mais sans connaitre la langue française, je ne pouvais pas faire  tout ça!


                       

                 Un peu de skate à Paris…avant l’accident…


Peut-être la meilleure introduction à la France est d'observer son système de santé.  Il est dit que les meilleurs et les pires médecins sont trouvés en France, donc sans préavis, j’ai commencé à améliorer mon français…chez le dentiste!  Quand je me suis cassé une dent pendant mon premier mois en France, j’ai eu droit à un fort « Bienvenue » en France et dans sa langue.  

                           

                                               Et après…


Après mon accident de skateboard, je n’ai eu que l'option de m’expliquer en français à chaque dentiste que je voyais.  Et après quatre dentistes, j’ai eu l'impression que mon histoire avait été racontée à tout le monde.  Avec chaque rencontre, mon histoire est devenue un peu plus claire.  Finalement, quand ma dent était « bien remplacée », le dentiste m’a dit que je pourrai partager une petite histoire drôle en français. En partageant des histoires, j’ai commencé vraiment à parler et à comprendre cette langue. C’était par nécessité, mais néanmoins, c'est arrivé! J’ai perdu une dent mais j'ai gagné en confiance! 










Chez le dentiste, j’ai pris confiance, mais c’était dans un bus dans les Alpes où j’ai gagné la « Bataille de Langues » pour la première fois.  La « Bataille des Langues » est un moment décisif pour une bilinguiste en formation.  Et la bataille est arrivée dans cette petite navette…entre un chalet et un télésiège ; entre les deux mondes des deux langues. 



- « Puis je vous-aider avec vos skis ? », j’ai demandé à un homme qui était en train de glisser, avec ses skis qui étaient en train de tomber.
- « Non, non. Ça va, ça va. You speaking English ? » Et puis il a déjà commencé à pratiquer son Anglais, il a envoyé son bataillon. 
« Oui, et un peu de Français.  Vous êtes en vacances ? »…Mais j’avais préparé mes défenses. 
- « Yes. I frequent Courchevel.  Every année. » Et voilà ! Un mélange des langues est comme une faiblesse dans son attaque…et c’était ce mélange, le moment décisif!
 Dans quelle langue la conversation continuerait ?  En anglais ou français ? Quelquefois, on doit avancer sans hésitation…
- « Ah oui ? Donc vous connaissez bien les Alpes…presque comme un local, non ?  J’ai besoin de conseil, en effet, si vous pouviez.  Je cherche… »

- Et c’est alors que j’ai gagné la bataille !  Après ça, la conversation est resté en français…et je me sentais comme si j'étais diplômée d’une « Université des Langues », comme si j'avais gagné une guerre!  Si je peux tenir une conversation en français, puis-je parler vraiment français encore ?




Moi (en noir, à gauche) et le grand groupe de Danois!


Quelques mois plus tard, je n’avais encore aucune idée de ce que ça  voulait dire « parler vraiment français ».  Si vous pouvez dire plus d’une phrase presque-correcte, quelqu’un vous dira « mais vous parlez bien français ! » . A mon avis, ça ne veut rien dire.  Quand même, si je mets 
« Niveau B1 Français » sur mon C.V, quels seront les bienfaits ? De quelle façon ça m’aidera vraiment?
Peut-être est-ce ironique de se trouver dans les Alpes françaises, immergée en même temps dans le français, le danois, l'italien et l'allemand. Quand j’ai été embauchée par une compagnie danoise, j’ai troqué mon cours de français et la fin du semestre contre une immersion dans un monde du ski scandinave. Je continue d’avoir peur que mes progrès en français s'arrêtent, mais mes expériences m'ont toujours montré le contraire.
Quand je suis assise dans la réception de notre hôtel, entouré de gens danois, c’est moi qui répond aux demandes des Français. Pour les plombiers qui arrivent pour déboucher des canalisations, la gendarmerie qui donne des avertissements à notre hôtel, et même quand les ouvriers du bâtiment insistent pour m’aider à porter mes affaires (mon snowboard, ma guitare, mes vêtements, et bien sûr, mon skateboard)…ces interactions ne sont pas seulement les petits interactions. Pour moi, ce sont des petites victoires, comme la déconstruction du mur entre les Français et moi! 
 Je ne fais plus semblant! J’entends et je comprends. Pour moi, c’est incroyable! 



Une dent manquante, un poignet cassé, mais heureuse quand même!


Je suis en train de découvrir que mon français permet vraiment des opportunités de connexion, beaucoup plus maintenant qu’auparavant. 
 Et même la semaine dernière, la vie, comme toujours, m'a montré exactement comment mon français pouvait faire cela..  Quand je me suis cassée le poignet, j'ai pu vraiment voir la différence entre maintenant et il y a un an.  Pendant que j'entrais dans la salle d’urgence presque douze mois après mon accident aux dents, j’ai eu une petite épiphanie (ou un déjà-vu…c’est la même chose pour moi).  
J’y étais assis avec un poignet « bien cassé et déplacé », les médecins m’ont dit, et j’ai commencé à rire.  Je me suis demandée, complètement en français, est-ce que le système de soin de santé est meilleur à Grenoble ou Paris ? Je me suis répondue : c’est tout aussi mauvais. 

Mais mon niveau de français ? Il va beaucoup mieux, certainement. ;)



Brianna Delfs



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1 commentaire:

  1. @ Alison: J'ai souvent visité Paris, mais je n'ai jamais entendu parlé des Halles Saint-Pierre. Pourtant, ce me semble être un endroit très intéressant. Où est-il situé exactement?

    @ Brianna: J'aime beaucoup ta réflexion sur ce que t'apporte un niveau B1 et j'aime l'humour avec lequel tu parles de tes aventures ... et de tes mésaventures. J'aimerais bien présenter ton texte à mes élèves :)

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